« L’accomplissement du petit pèlerinage dans le mois de ramadan équivaux à la récompense d’un pèlerinage » (Tirmidhi)
Pour cette 21ème nuit du mois béni du mois de ramadan, alors que
beaucoup de nos sœurs et frères se dirigent vers les lieux saints de
l’islam (la Mecque et Médine) pour l’accomplissement du petit
pèlerinage, il semble opportun de saisir l’occasion de mettre en exergue
la symbolique du petit pèlerinage et le sens de ses rituels.
Avant tout, même s’il ne relève pas d’une condition de validité, l’usage
veux que tout pèlerin s’empresse de rendre visite à notre bien aimée le
prophète avant ou après l’accomplissement des rituels.
En ce qui concerne le petit pèlerinage lui-même, avant de pénétrer dans
l’enceinte des lieux saints, le fidèle se purifie et se met en état de
sacralité. Vêtu de deux morceaux de tissus blanc, il répond à l’appel de
son seigneur montrant ainsi sa dévotion dans sa forme la plus noble.
Cet acte rappel également la manière dont il se présentera devant son
seigneur le jour dernier, démuni de tout ce qui auparavant faisait sa
fierté : « Vous nous êtes certes revenu seuls comme nous vous avions crée auparavant » (S6 V94)
Puis, mettant la Kaaba à sa gauche, il en fera 7 fois le tour montrant
ainsi que le centre de gravité de sa vie reste sa foi et son seigneur.
Il embrasse la pierre noire, comme le fit notre bien aimée le prophète,
avant de prier en face du maqam Ibrahim, l’échelle qui servit à se
dernier dans la concrétisation de la construction de la maison sacrée.
A ce stade, il ne lui restera plus qu’a parcourir 7 fois la distance
qui sépare les 2 monts : Safa et Marwa, commémorant ainsi le glorieux
parcours de Hadjar, la mère de notre maitre Ismaël. Une fois ce rituel
accomplit, le fidèle se coupe les cheveux et se dirige vers la source de
ZAMZAM et en buvant il se souviendra certes de la parole de notre bien
aimée le prophète : « toute invocation formulée au moment de boire l’eau béni de zamzam est exaucée » (Bayhaqi)
Rappel historique
Le décès de l’imam Ali
En ce jour béni du mois de Ramadan, nous allons parler du quatrième
calife de l’islam, l’imam Ali, qu’Allah l’agrée. Ce grand compagnon a
rendu l’âme lors du mois de ramadan. Blessé la 19ème nuit et décédé la
21ème nuit, l’imam Ali fut le premier jeune à se convertir à l’islam dès
l’arrivée du prophète. Souvent, en évoquant l’imam Ali, les musulmans
font suivre son nom par cette formule « Qu'Allah lui honore sa face ».
Cette expression lui est dédiée pour deux raisons. La première est dût
au fait que du fait de sa conversion en bas âge, il n’eut jamais à se
prosterner pour une autre divinité qu’Allah contrairement à beaucoup de
compagnons, qu’Allah les agrée tous. La deuxième raison est relative à
son décès. Son assassin se prénomme Abdel Rahman ibn Muljam. Alors que
l’imam Ali se tenait debout dans le mihrab, prêt à diriger la prière du
matin, son meurtrier le frappa d’un coup de sabre e plein visage. Il en
tomba gravement blessé et rendit l’âme deux jours plus tard lors de la
21ème nuit du Ramadan. En guise de dernière parole, il prononça cette
phrase mémorable : « Par le Seigneur de la Kaaba, j’ai réussi »
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